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AVOIR UNE BONNE DESCENTE AVEC BIKE AVENTURE

Avoir une bonne descente avec bike aventure 974
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31 janvier 2018

Contrairement aux idées reçues, la descente en VTT n’est pas un sport forcément périlleux. Comme pour le ski, il y a plusieurs niveaux. Et les départs du Maïdo offrent une si large variété de parcours, chemins et pistes qu’il est possible de satisfaire tout le monde : du relatif débutant au casse-cou pro du deux roues. Conjuguant balade de pleine nature et sortie ludique, cette activité incontournable est proposée par plusieurs prestataires. Focus sur l’un d’entre eux : Bike Aventure, avec qui nous avons fait le niveau 1. 

 

C’est un peu comme une légende vélocipèdique. La descente du Maïdo en VTT, c’est « se faire de belles gamelles ou des soleils, dévaler déraper sans vraiment s’arrêter, s’emplafonner des arbres, s’enquiller des marches et raidillons, se bloquer dans les racines, faire des sauts de ouf, etc.. ». Ce lexique émoustillera peut-être les plus intrépides mais laissera les moins casses-cous d’entre nous (c’est à dire la majorité des gens normaux) un peu livides. Mais en fait, tout ça, c’est un peu pour impressionner la galerie ! 

 

Il y a certes des pistes mythiques (dont la fameuse Mégavalanche) réclamant une sacrée technique et une bonne dose d’adrénaline. Mais, il y a aussi des sentiers qui vous permettront d’apprécier - réellement, sans être tétanisé - les 2200m de dénivelé jusqu’au front de mer. En gros, il faut juste avoir une bonne condition physique… et ne pas paniquer lorsque ça avance sans pédaler ! Car ne nous trompons : ça ne sera pas non plus de la piste cyclable pépère. Bref, si vous avez enlevé vos petites roulettes il n’y a pas longtemps, ça n’est pas la peine.

 

On a testé 

 

La prise en charge se fait vers 7h30 à l’entrée ouest de St-Gilles devant le magasin Bike Aventure. De là, on monte jusqu’au belvédère du Maïdo en minibus.
Après un petit checking de départ, la sortie débute par la descente de la route jusqu’à la piste des 1800 (DFCI, pour les intimes et les pompiers).
On traverse alors la forêt de tamarins jusqu’à une petite portion de niveau 2 qui donne, sur environ 300m, un aperçu de conditions plus « cross » (un tunnel végétal avec de la terre en miroir… bref, ça glisse !).
Ensuite, ça s’enchaine facilement : forêt de criptomérias, petites routes bétonnées au milieu des prairies (pour ceux qui connaissent, on dirait les Alpes) et rigolotes traversées de champs de cannes jusqu’au village du Bernica.
Selon les envies, le finish jusqu’au niveau de l’eau se fait alors soit tout droit à travers la savane, soit en passant par l’Eperon et les champs de manguiers. On a pris la première option.

 

Durant les 3h/3h30 de descente, Stéphane, le guide de Bike Aventure, s’adapte à chacun des participants. Très pédagogue, on sent le diplômé de MCF (Moniteur Cycles Français). Ses explications pour chaque nouvelle portion mettent aussi très en confiance. Il agrémente les petites pauses bien senties d’observations sur la faune et la flore. C’est beau et intéressant.

 

Enfin, outre les recommandations éclairées de notre moniteur, nous bénéficions d’un matériel récent (ce n’est pas le cas partout hélas). Les vélos, de la marque référence Commencal, sont diablement efficaces pour gommer presque toutes les aspérités du sentier grâce à leurs grandes roues. « Nous sommes les seuls équipés en 27,5 pouces au lieu de 26, et mine de rien ça change tout question confort ».

 

Nous revenons à notre point de départ vers 12h30/13h. Lors du petit verre de débriefing, les avis sont unanimes quant à la difficulté générale de la sortie : « Ça n’est pas si compliqué que ça. C’est surtout très fun. Si on ne le sent pas, il suffit de poser le pied ». D’ailleurs, Stéphane a une astuce pour éviter que les gens ne s’emballent : « Sur le premier niveau, je ne sur-protège pas les gens. Un casque ouvert et des gants simplement. Du coup, tout naturellement, on adopte un rythme plus serein. Ça permet aussi de parler et d’échanger des sourires plus facilement lors de la descente ».


Cette première approche du VTT de descente est largement satisfaisante. On repart avec juste ce qu’il faut de sensations et souvenirs. Mais c’est aussi un excellent étalonnage - l’aperçu des difficultés sauvegardera le plaisir futur - pour décider de si on veut ou non se lancer sur des parcours plus exigeants. Une bonne descente, ça va. Plus, c’est à vous de voir !


Texte : Sand. Photos : DR. Agence ZED