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La Bambusaie du Guillaume rouvre ses portes

La bambusaie du guillaume rouvre ses portes 974
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13 août 2015

Après une série noire de deux cyclones et un incendie, la Bambusaie du Guillaume est de nouveau ouverte au public. Lors de visites guidées, Alexandre Perrussot, l’acquéreur passionné des lieux, vous prouvera que chacune des déclinaisons du bambou mérite qu’on s’y attarde.

Entre records de hauteur inégalés en France, espèces rares et endémiques, la Bambusaie regorge de surprises. Située à 1000m d'altitude, sur la côte sous le vent, l'eau et la qualité de la terre y sont propices à la maturation des bambous. Dans ce véritable labyrinthe végétal de 4 hectares acquis en 1992, le propriétaire, Alexandre Perrussot, grand enfant aux cheveux grisonnants, est comme un poisson dans l’eau. Crapahutant sur le terrain vierge de tout goudron, il bifurque sans crier gare de bambous en bambous.

À l'entendre, tout arbre est « extraordinaire ». Chacun a une histoire à raconter, de cette variété ramenée par la famille de Villèle servant de séchoir à tabac aux très dangereux bambous de la rivière Kwaï, dont les grandes épines sont acérées. "Je m’y suis déjà fait prendre au piège, les branches se sont refermées sur moi", témoigne Alexandre, sourire aux lèvres. Pas rancunier pour autant, il l'admire encore avec passion, une relation privilégiée qu’il tient de l’enfance. A l'internat, il se cachait dans les bambous si on lui voulait du tort : "Personne ne pouvait me voir, mais moi je voyais tout. Dans les moments les plus tristes, il m'a apporté protection et satisfaction". Ces « ilôts de bonheur » comme il les appelle, la Bambusaie en compte deux sortes principales, tempérés et tropicaux, elles-mêmes divisées en 120 espèces.

Malgré les quelques hélicoptères qui survolent la zone, l’endroit est paisible. Seuls les très nombreux oiseaux, endémiques pour certains, brisent le silence. Durant la balade, on est invité à toucher, sentir. Toujours à l’affût, Alexandre remarque le moindre bambou déplacé ou rhizome pointant le bout de son nez. Nastus borbonicus par ci, Phyllostachys auréa par là, si au début on a du mal à le suivre, on fini par s’y faire. La visite dure deux heures en moyenne, mais l’enthousiasme contagieux d’Alexandre et la beauté du site semblent accélérer le temps, qui passe en un éclair.

 

Photos : Mickael Dalleau / ZED – Texte : ZED